VTT : le format mullet, qu’est-ce que c’est et faut-il y passer ?

Depuis un an ou deux, on la voit bourgeonner puis fleurir jusqu’à prendre une ampleur non négligeable sur le marché. La monte mullet, qui consiste à combiner sur un même vélo deux roues de diamètres différents, s’impose comme une solution qui permet de contourner certains problèmes introduits par les grandes roues ou les performances décuplées des VTTAE.

Mais qu’est-il vraiment du gain apporté ? Le format est-il pérenne et est-il possible de convertir sa propre monture montée de manière plus classique vers cette nouvelle tendance ?

 

Définition et histoire


Comme esquissé en introduction, le format mullet désigne simplement l’association de deux roues au diamètre différent sur le même vélo. On trouve ainsi plusieurs combinaisons possibles. Aujourd’hui, la plus courante et celle à laquelle le terme réfère le plus souvent consiste à associer une roue de 27.5″ à l’arrière avec une de 29″ à l’avant, supportant des pneus de section similaire. Mais côté VTTAE une tendance porte également sur l’hybridation, cette fois en associant une 29″ standard à l’avant à une 27.5+ à l’arrière, ce qui abouti à des diamètres similaires, mais une section bien plus importante sur le pneu arrière.

“Ce jeu avec des roues de taille différente n’est pas nouveau. “

Ce jeu avec des roues de taille différente n’est pas nouveau. Certes, “grâce” à l’explosion des standards et références qui ont mené à l’émergence de nouveaux formats de roues, les planètes se sont ces dernières années parfaitement alignées pour ces expérimentations. Le Big Hit de Specialized, lancé en 2004, combinait une roue de 26″ à l’avant et une autre de 24″ à l’arrière. Trek tenta l’expérience en 2009 avec son 69er combinant une roue de 26″ à l’arrière et 29″ à l’avant. Dans les deux cas, l’expérience fut assez rapidement interrompue, faute d’engouement pour le format.

L’idée était avant les années 2000 déjà présente, les pionniers n’hésitant pas à s’aventurer dans les plus folles expériences, mais de manière générale, la géométrie des VTT évolua pendant des décennies en se basant sur le paradigme de deux roues de même diamètre.

 

Avantages et inconvénients


La résurgence (probablement cyclique, comme beaucoup de technologies en VTT) des roues de différents diamètres vient cette fois des gains apportés par des roues plus grandes, et des pneus plus larges. Comme toujours, chaque avancée apporte son lot d’avantages et d’inconvénients, et les besoins à l’avant comme à l’arrière différant, il ne semble pas anormal de vouloir exploiter ces différences pour choisir la meilleure solution indépendamment à chaque bout du vélo.

Malgré une évolution des géométries rendant les 29″ de plus en plus agiles et de plus en plus faciles, un des problèmes qui subsiste et semble physiquement impossible à résoudre est celui du dégagement à l’arrière sur les grands débattements, cette roue arrière ayant une tendance notoire à vouloir embrasser le short du pratiquant, qui n’a rien demandé, dans certaines phases en descente. Le mullet 27.5″/29″ a donc pour objectif de conserver les avantages des grandes roues à l’avant, où il est le plus sensible, en améliorant notamment le franchissement, tout en résolvant ce problème.

“Côté inconvénients, c’est un peu comme voir le verre à moitié plein, ou à moitié vide.”

L’idée est également de garder l’arrière du vélo un peu plus mobile et facile à déplacer avec cette roue plus petite, qui permet par ailleurs d’avoir recours à des bases plus courtes qui renforcent ce trait de caractère, surtout lorsqu’on considère le segment VTTAE où le form factor du moteur a depuis le départ constitué un handicap sur ce point.

On peut également citer la sempiternelle problématique de la solidité des roues, qui toutes choses étant égales par ailleurs diminue quand leur diamètre augmente. La roue arrière étant la plus sollicitée, opter pour une option plus solide semble logique. Enfin, un point qui reste sujet à débat est celui du rendement. D’un côté, une roue plus petite accélère plus vite. De l’autre, elle ralenti aussi plus vite, davantage freinée par le terrain et offrant moins d’inertie. On se rapproche donc bien plus d’un jeu à somme nulle sur ce plan.

Côté inconvénients, c’est un peu comme voir le verre à moitié plein, ou à moitié vide. Le mullet est-il un 27.5″ aux capacités de franchissement accrues, ou un 29″ plus agile ? Le format a l’avantage de ses inconvénients, et s’il n’est pas la solution universelle, il résout de réels problèmes inhérents aux grandes roues tout en se plaçant dans sa propre catégorie.

 

Le cas du 27.5+


L’hybridation entre 27.5+ et 29″ est un peu différent dans sa vocation. Rencontré quasi-exclusivement sur les VTT électriques, il doit permettre d’exploiter le couple fourni par le moteur pour monter les pentes les plus indécentes en profitant du surcroît de grip apporté par un pneu arrière plus large.

“Il est intéressant de regarder l’évolution de ce paradigme…”

C’est donc une optimisation à la montée plus qu’à la descente, cette dernière étant logiquement impactée par ce pneu arrière fournissant beaucoup plus de grip que le pneu avant, qui constitue une changement très sensible par rapport à une configuration classique. Il est cependant très souvent possible, et prévu, de convertir une telle machine avec une roue de 29″ à l’arrière, les diamètres entre 27.5+ et 29″ étant souvent très proches, modulo les sections de pneus choisies.

Il est intéressant de regarder l’évolution de ce paradigme, notamment chez YT, qui après avoir lancé son Decoy avec une roue arrière au format 27.5+ et un pneu en 2.8″, l’offre aujourd’hui en monte mullet mais avec dans certaines versions un pneu de 2.6″ à l’arrière contre 2.5″ à l’avant, ce qui semble recentrer le potentiel de grip entre les deux axes du vélo, la zone en contact avec le sol étant plus large mais moins longue à l’arrière, plus longue et moins large à l’avant. Certaines moutures dont la Elite et la Shred restent toutefois sur le format précédent.

 

Conversion depuis une monte classique 27.5″ ou 29″


La question de la conversion va ici n’être traitée que dans les grandes lignes, car c’est un sujet à part entière.

Convertir un 27.5″ classique en mullet n’est pas une mince affaire, et ne se résume pas à changer de fourche et mettre une roue plus grande à l’avant, car c’est toute la géométrie du vélo qui est impactée. Idem si l’idée est de transformer un 29″ en mettant une roue plus petite à l’arrière.

La différence de position de chaque axe ne peut pas être à lui seul compensé par un changement de débattement de suspension, et introduire un changement majeur de ce côté vient souvent à l’encontre de l’amélioration de performances attendue lorsqu’on s’engage dans une une telle entreprise.

“C’est finalement tout le vélo qui pivote autour de l’axe arrière…”

Le boitier de pédalier va descendre de façon importante si l’on part sur une base de 29″, autour de 12 à 13mm. A l’inverse, en convertissant un 27.5″ avec une fourche et roue de 29″ à l’avant, l’effet est moins important, avec un boitier environ 7mm plus haut. Ces 7mm demandent de retirer plus de 20mm de débattement de fourche pour revenir à une valeur proche du point de départ, ce qui est donc peu souhaitable.

C’est finalement tout le vélo qui pivote autour de l’axe arrière avec une roue avant plus grande ou une roue arrière plus petite, ce qui par défaut a également un impact sur l’angle de direction qui diminue, tout comme le reach, et un cockpit plus haut, plus en retrait, si l’on remplace la roue avant par plus grand. La selle se retrouve également plus en arrière par rapport au boitier de pédalier, ce qui est toutefois facile à corriger, modulo votre position de départ et la longueur des rails.

Bref, si effectuer une conversion n’est techniquement pas bien compliqué, les implications de celle-ci sont nombreuses et pèsent sur les performances du vélo. Si certaines d’entre elles peuvent être (ou du moins sembler) souhaitables, elles sont à considérer dans leur ensemble pour ne pas être pris aux dépourvus.

 

Quel avenir pour le mullet ?


Comme toujours, il est difficile de lire dans une boule de cristal pour deviner l’avenir, d’autant plus que les combinaisons actuellement disponibles sont pléthoriques. La question est finalement de savoir si l’industrie va tendre à un moment donné vers une factorisation de l’offre, ce qui, historiquement, est plutôt le cas, ou continuer dans sa diversification.

“Si le format a des atouts, pas sûr qu’il soit encore présent dans dix ans…”

Le mullet a également une carte à jouer sur les petites tailles, secteur qui faisait jusqu’il y a encore peu souvent l’objet d’options 27.5″, avant que le 29″ ne l’emporte complètement et que la factorisation s’effectue pour revenir à plus de simplicité. Pourtant, les marques qui proposent ces montes mullet ne semblent que peu se positionner de la sorte, et c’est compréhensible. C’est un cadre différent qu’ils faut concevoir, peut-être à plus juste titre encore qu’une version 27.5″ pour les petites tailles d’un modèle 29″. Canyon propose par exemple son Sender en mullet sur les tailles S et M, et en 29″ uniquement sur les tailles plus grandes, alors que sur le reste de sa gamme, électrique notamment, c’est soit l’un, soit l’autre, à travers toutes les tailles, comme chez YT sur son dernier Capra.

Bref, si le format a des atouts, pas sûr qu’il soit encore présent dans dix ans, tout du moins sur le devant de la scène chez les marques les plus distribuées.

 

Ce qu’il faut retenir


Le mullet est un format intéressant qui permet de combiner la plupart des avantages de chaque taille de roues, en minimisant la plupart de leurs défauts. C’est une optimisation menant in fine à des vélos qui, à défaut de constituer la solution ultime comme le concept pourrait le laisser croire, sont un milieu intéressant qui offre de belles perspectives. Comme toujours, se faire une idée des atouts qu’apportent le format sur le terrain pour chacun passe par un test très personnel et l’évaluation de ce que l’on attend précisément, d’autant plus que c’est un facteur qui, comme beaucoup d’autres, forme un tout qui diffère de machine à machine.

 

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Sébastien

Papa de Glisse Alpine et homme à tout faire depuis 2016. Rideur. Editeur. Photographe. Développeur. SysAdmin. Web Perf. SEO. Marketing. Café.

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14 commentaires sur “VTT : le format mullet, qu’est-ce que c’est et faut-il y passer ?

  • 29 septembre 2021 à 23 h 22 min
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    Comme défaut, il y a le fait qu’il faille emmener deux chambres à air au lieu d’une ?

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    • 30 septembre 2021 à 23 h 15 min
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      Salut Thibault,

      Oui et non, une chambre de 27.5″ ça passe dans du 29″ pour dépanner, et vu le peu de chances de crever à l’avant c’est pas déconnant de faire un petit pari et ne prendre qu’une 27.5″.

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    • 10 janvier 2022 à 7 h 57 min
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      Quand on cherche a être pointu au point de faire un montage mullet ça fait bien longtemps que l’on est supposés avoir compris tout les avantages de rouler en tubless

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      • 16 janvier 2022 à 17 h 37 min
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        Ce qui n’empêche nullement d’emporter une ou deux chambres pour éviter de descendre à pied lors de l’inévitable crevaison 😉 .

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  • 30 septembre 2021 à 7 h 35 min
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    Hihan!
    Une ! J’en ai trouvé une !!
    Toi qui écris super bien j’ai trouvé une faute, et ce n’est même pas une faute d’orthographe mais une faute de frappe…

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    • 30 septembre 2021 à 23 h 21 min
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      Salut JC,

      Si c’est pour le lien affilié à la fin on vient de me le signaler dans mon oreillette, apparemment adblock s’est mis à blocker tous azimuts les liens affiliés et les miens ne s’affichent plus 🙁 .

      Fix à venir dès que j’ai le temps de respirer, ça va être un sacré chantier encore de mettre à jour tous les liens affiliés du site pour ajouter une redirection intermédiaire… En attendant, pour ceux qui ont adblock activé, beaucoup de contenu n’a plus ni queue ni tête…

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      • 1 octobre 2021 à 8 h 13 min
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        Salut, non rien à voir, je n’utilise pas adblock, tu as juste dans ton texte remplace un “ne” par un “se” (ou inversement)
        Rien de dramatique…

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        • 1 octobre 2021 à 14 h 12 min
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          Salut JC,

          Merci, c’est corrigé 🙂 .

  • 10 janvier 2022 à 8 h 19 min
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    Excellent article,rares sont ceux à avoir poussé leurs investigations au point de comprendre que le 29″ offre une longueur de contact plus importante que le 27,5″ et a l’inverse une largeur plus importante pour le 27,5″
    Sur un montage 29″ 2.6 devant et 27,5″2.8 derrière il y a 5mm2 de plus en surface au sol pour le 27,5″ dont 10mm en largeur.
    Le 29″2.6 lui a 5mm de long en +
    Ce serait une ineptie d’avoir un meilleur grip en courbe derrière que devant .
    Là la roue en 29″ sur l’angle a plus de tenue de route que l’arrière en 27,5″ donc le bon équilibre est respecté .
    Le 27,5″2.6 et le 29″2.5 est certainement le top pour garder de la vivacité sur les changement d’angle mais ça abaisse pas mal le vélo (environ 7mm a l’axe de roue par rapport à un 27,5″2.8)

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  • 9 août 2022 à 18 h 13 min
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    Bonjour
    Je recherche un vttae pour rouler tranquillement dans les sous bois et sur les pentes faibles et les pistes cyclables et des chemins de bonne qualité . j’ai 70 ans. J’ai essayé un Lapierre ht500 j’ai trouvé très bien mais je ne sais pas si c’est ce qu’il me faut
    Je cherche en occasion pour un budget environ 1000 à 1500€
    Merci de vos conseils car je n’y connais rien
    Paul

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  • 19 février 2023 à 9 h 09 min
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    Le VTTAE et un deux roues tout terrain motorisé, jusque là je dois être dans le vrai.

    Qu’existe t’il comme autres véhicules de ce type : Moto trial, cross, enduro, elec, trail, j’en oublie probablement…

    Quelle est leur monte, éprouvée et stable depuis des décennies : Mullet.

    Je met une pièce sur le fait que dans 10 ans le mullet sera le standard, ce ne sera pas forcément 27,5″/29″ mais si c’est généralisé dans toutes les autres disciplines, ce n’est pas par hasard. Imaginerait on une moto de cross, de trial ou d’enduro en 21″ à l’arrière… Il n’y a bien qu’en VTT que l’on peut voir ce genre d’horreur.
    Le roue arrière étant motrice elle franchi plus facilement les obstacles, d’où sont diamètre inférieur.

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    • 20 février 2023 à 21 h 48 min
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      Salut Rufus,

      Arf, ce bon vieux “en MX ils font de telle manière depuis des lustres”, ça fait des années qu’on l’entend pour tout ce qui touche au VTT, des roues aux fourches et tout ce qui se trouve entre. Parfois ça a du sens et ça fini par faire bouger les choses dans le bon sens l’évolution technique aidant, parfois cela mène à des technos qu’on nous ressert ad nauseum tous les 5 à 10 ans sans que ça ne prenne jamais (example : les jantes larges; contre-exemple : la fourche inversée).

      Il faut quand même noter certaines différences : par exemple le fait que le franchissement n’est qu’une partie du problème et que la notion de performance pour un large segment de l’offre VTT (encore plus en VTTAE à fortiori) porte avant tout sur celles offertes en descente. En balayant d’un revers de la main la nécessité pour la roue arrière de franchir aussi efficacement que possible en descente, on tire un trait sur des décennies de développement de cinématiques performantes sur les cadres.

      Si le VTTAE est motorisé, il n’en reste pas moins que cela reste une assistance. Le bonhomme reste mis à contribution, sa capacité à délivrer un couple à peu près constant, mais surtout à le faire quand il faut franchir un obstacle est bien loin de celle d’un moteur thermique/électrique indépendant. On cherche toujours à optimiser le rendement jusqu’à un certain point car la batterie qui permet de tenir une journée en conservant un poids et un encombrement corrects n’est pas encore arrivée.

      Il y a bien d’autres points notables dont j’ai il me semble mentionné certains dans l’article : différence de grip avant/arrière en descente, impact des largeurs de pneu sur la mise en virage et le grip latéral, poids de l’engin par rapport au poids du pilote, etc…

      Il existe des arguments et contre-arguments pour chacun des quelques facteurs que j’ai abordé bien entendu, l’idée n’est pas de faire une réponse pour/contre, mais comme toujours la comparaison directe avec la moto est à relativiser, bien qu’étudier ce qui se fait dans ces disciplines est toujours intéressant.

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  • 16 août 2023 à 14 h 46 min
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    Bon et avec tout ça on ne sait toujours pas quoi prendre. Les cadres étant maintenant différents entre les tailles de roues.
    Quid de la taille du pilote ? Un grand devra t’il obligatoirement être en 29 ?! ( Certains fabricants le pensent visiblement)

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    • 7 septembre 2023 à 12 h 22 min
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      Salut Smatchy,

      Ca fait maintenant longtemps qu’on a chez certaines marques des tailles de roues différentes selon les tailles de cadres, la tendance aujourd’hui et depuis quelques années va plus me semble t-il dans une unification autour du 29″ qu’une diversification selon la taille du pilote.

      Un grand ne doit pas obligatoirement être en 29″, mais il est aujourd’hui difficile de nier que les avantages du format dépassent de loin ses inconvénients, dont la plupart ont été gommés par l’évolution des géométries. D’un point de vue performance pure, le 29″ a l’avantage sur le 27.5″, le choix pour ce dernier restant un parti pris qui n’est pas dénué de sens mais se fait en connaissance de cause.

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