Tout savoir sur les fixations de snowboard et comment les choisir

L’offre en termes de fixations de snowboard est pléthorique et il n’est pas toujours facile de faire un choix, notamment lorsqu’on cherche à acquérir son propre matériel pour la première fois ou que l’on ne suit pas trop l’évolution des différentes technologies.

Je vous propose donc dans cet article un tour d’horizon de ce qui compose une fixation de snowboard, ce qui change entre différents modèles et comment les différentes caractéristiques de chaque élément peuvent influer leurs performance et ainsi avoir une action positive, ou négative, dans votre propre pratique une fois sur, ou en dehors des pistes.

 

A quoi ça ressemble une fix de snow ?


Bien que les “strap-in” soient le format de loin le plus courant, il existe en réalité plusieurs types de fixations modernes que vous avez pu déjà rencontrer, ou pas.

  • Les “strap-in” ou entrée classique : ce sont les fix que l’on retrouve le plus souvent. Le pied est maintenu par deux straps ou lanières, l’un au niveau de la cheville, l’autre au niveau des orteils. Pour les chausser on met le pied dedans par le dessus, et on serre les sangles grâce au système de serrage rapide.
  • Les fix à entrée arrière,  “rear-entry”, “speed entry” ou “Flow”: ce sont des fix dans lesquels la boot entre par l’arrière (d’où leur nom), grâce à des spoilers (ou “highbacks”) qui pivotent. L’avantage est qu’elles permettent de conserver ses réglages au niveau du serrage, celui-ci pouvant être assuré par deux straps ou bien un seul qui couvre le pied. Le processus de rechausse est du coup beaucoup plus rapide et peut s’effectuer debout. L’inconvénient de ce type de fixation est que l’entrée par l’arrière le rend difficile à chausser en poudreuse. Certaines fix proposent cependant le meilleur des deux mondes en rendant possible l’entrée classique sur un modèle “rear-entry”. Comme leur nom l’indique, ce type de fixation a pour fer de lance la marque Flow.
  • Les fixations à plaques, réservées au snowboard alpin.
  • Les fix Burton Step-on : la marque américaine qui possède un vaste offre de fixations a remis le step-in au goût du jour avec sa gamme step-on il y a quelques années. La fixation possède un système de verrouillage couplé à une boot compatible qui permet de se clipser dedans un peu à l’image d’une fixation de ski. Pour tout savoir sur ce système propriétaire qui reste marginal, je vous recommande mon article dédié : Burton Step-On, la fix step-in réinventée ?

 

Anatomie d’une fix


La conception d’une fixation n’est en soit pas très compliquée à analyser, eu égard au nombre limité d’éléments la composant. Pourtant, chacun d’entre eux revêt une importance de premier ordre dans un aspect ou un autre du package fonctionnel apporté par le produit, comme nous allons le voir au fil de cet article.

Je vous propose donc de commencer par faire le tour des éléments qui composent une fix.

  • Des straps, qui maintiennent la boot dans la fixation.
  • Un spoiler ou “highback”, qui est l’élément qui vient en appui contre le bas de votre mollet pour vous permettre de contrôler la carre en position backside (carre arrière), en appui sur les talons.
  • Une embase ou “baseplate”, qui est la partie basse de la fixation, sur laquelle le pied vient se positionner. Elle est recouverte d’un matériau permettant d’amortir les vibrations et les impacts tout en améliorant l’adhérence, en contact avec la boot.
  • L’arceau, qui part de l’embase et vient former la structure sur laquelle pivote le spoiler et viennent s’attacher les straps.
  • Le disque, qui permet de régler l’angle de ses fixations au format standard.

 

Elements d'une fixation

 

Ce petit tour d’horizon étant derrière nous, voyons donc quelques éléments importants un peu plus en détail.

 

Straps


On peut retrouver différentes configurations : strap unique sur des fix à entrée arrière, deux straps avec un “toe cap strap” ou avec un “toe strap” traditionnel.

  • Le strap de cheville ou “ankle strap” : c’est le plus imposant, il vient maintenir cette dernière dans la fixation en exerçant une pression contre l’embase, et contre l’arceau et le bas du spoiler.
  • Le “toe strap” traditionnel : il vient maintenir l’avant du pied contre l’embase. Ce type de strap, que l’on retrouve encore sur les modèles d’entrée de gamme, tend à disparaître au profit du “toe cap strap”.
  • Le “toe cap strap” : ce strap vient également maintenir l’avant du pied, mais contrairement au “toe strap” traditionnel, il est moulé, épouse le bout du pied et vient également le bloquer sur un axe horizontal. Sur le schéma montré plus haut, c’est ce type de strap qui est représenté.
  • Le “toe strap” hybride : comme les deux types de straps présentés ci-dessus, il permet de maintenir l’avant du pied, mais peut se positionner soit dans la position traditionnelle, soit au bout du pied. Il n’est donc pas moulé mais c’est souvent un strap plat dont le centre est évidé pour permettre de faire passer le bout de la boot si l’on décide de l’utiliser dans la deuxième position.
  • Le strap en une seule pièce : utilisé dans les fix à entrée arrière, il recouvre une bonne partie du pied. Ce format a tendance à disparaître, au profit de fix à entrée arrière hybrides qui permettent également de chausser comme des strap-in et comportent deux straps séparés.

 

Spoilers


Le spoiler peut être plus ou moins grand et plus ou moins rigide.

  • Un grand spoiler permet un meilleur contrôle et sera donc plus indiqué pour une pratique freeride qu’un petit spoiler, souvent utilisé sur des fix freestyle.
  • Un spoiler plus rigide permet également un meilleur contrôle et une meilleur réponse qu’un spoiler plus souple, utilisé davantage sur des fix freestyle. Un spoiler plus rigide permet de transmettre plus de puissance et assure une meilleure tenue de carre backside sur piste, mais il nécessite une meilleure technique, tandis qu’un spoiler plus souple est moins exigeant et pardonne plus facilement.
  • Deux ajustements sont le plus souvent disponibles : le forward lean, c’est à dire l’angle du spoiler vers l’avant, ainsi que l’alignement latéral du spoiler pour qu’il suive l’axe de la planche.

 

Comment déterminer la fix qu’il me faut ?


A l’instar de ce que l’on retrouve du côté des planches de snowboard, les constructeurs donnent une valeur de flex ou rigidité pour chacune de leur fixation, qui dépend du matériau utilisé et de leur conception, et le point le plus important à considérer pour faire votre choix est votre programme.

Si vous vous destinez au freestyle, alors vous avez probablement opté pour une planche peu rigide avec un flex faible, des boots souples, et donc fort logiquement vous allez utiliser des fixations qui ont un flex peu important. Cette souplesse de la fixation permet plus de tolérance aux erreurs et la rendra plus facile à tordre pour tenter des grabs improbables.

Si vous êtes mordu de freeride, alors il faudra plutôt vous orienter vers une fixation rigide, qui permet un contrôle accru de la planche. Il est assez amusant (voir effrayant) de partir pour un run de carving à grande vitesse avec une planche et des fixations très souples en étant habitué à un setup très rigide : sensation de ne plus vraiment être maître à bord garantie !

Comme sur les planches encore une fois, la valeur globale de rigidité est une moyenne qui ne dit pas tout sur la vrai personnalité d’une fix. Une fixation peut avoir une conception très rigide au niveau de l’embase, de l’arceau, et des straps, mais opter pour un spoiler au flex moyen voir lorgnant carrément vers le côté souple de la force, comme par exemple sur l’Union Atlas.

 

Compatibilité entre planche et fixation


Il existe 4 systèmes d’interfaçage entre planche et fixation :

  • Le 2×4 et 4×4 : ces systèmes universels sont les plus courants. Chaque rangée d’inserts est espacée de 4cm. La distance entre chaque insert est de 2cm dans le premier cas, 4cm dans le second. Le 2×4 permet donc un réglage plus précis que le 4×4.
  • Le 3D Pattern : créé par Burton avant les 2×4 et 4×4, ce type de montage est tombé en désuétude avec l’arrivée du Channel.
  • Le Channel System ou ICS : créé par Burton récemment, ce système permet de régler très précisément l’angle de ses fix, son stance (l’écartement de ces dernières), et leur alignement sur la largeur de la bord.

 

inserts fixs

 

La bonne nouvelle, c’est que si votre board comporte des inserts correspondant au 2×4 ou au 4×4, il est quasiment certain que le fabricant de vos fix livre un disque qui leur est adapté. Attention par contre aux fix Burton EST qui sont spécifiques à un montage ICS, les versions Re-Flex étant celles adaptées à un montage 2×4 ou 4×4.

 

Même pour ça il y a plusieurs tailles ?


Oui, les fixations pour adultes sont en général proposées en trois tailles : S, M, L. Il est conseillé de consulter les guides de taille de la marque qui fabrique les fix qui vous intéressent, mais en général une taille M correspond à une boot entre le 41 et le 44. Le mieux, notamment si vous êtes entre deux tailles, est encore de pouvoir tester en magasin la taille qui convient le mieux à votre boot.

 

Est-ce que je dois savoir autre chose ?


C’est déjà un très bon début et ça devrait vous suffire pour faire votre choix ou apprivoiser vos fix ! Ensuite, il ne restera plus qu’à les régler en fonction de vos préférences personnelles, ce que j’explique ici : comment régler ses fixations de snowboard.

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Et vous, quels fixs utilisez-vous ? Vous avez des questions ? Une problématique que je n’ai pas couverte ? Un complément d’information ou un retour d’expérience ? N’hésitez pas à en parler dans les commentaires !

 


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Sébastien

Papa de Glisse Alpine et homme à tout faire depuis 2016. Rideur. Editeur. Photographe. Développeur. SysAdmin. Web Perf. SEO. Marketing. Café.

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11 commentaires sur “Tout savoir sur les fixations de snowboard et comment les choisir

  • 25 février 2017 à 1 h 54 min
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    Salut,

    Super site, bravo !
    Mais halte aux flagorneries, je viens avec ma une question… 🙂

    Je suis un tout petit rider (plutôt skieur en fait) et j’ai une planche d’alpin (Hot Shine, et oui je sais, ce n’est pas forcément cohérent… ^^) équipée avec des plaques, que j’utilisais avec mes chaussures de rando. Mais aujourd’hui, un bon gros plan loose : une de mes chaussures a explosé en vol (en haut de la piste, sinon c’est pas drôle) et une question m’est venue à l’esprit.

    Est-ce qu’on pourrait envisager de monter autre chose que des plaques sur cette planche ?
    Ou est-ce qu’il y a une incompatibilité définitive entre une planche d’alpin et toute autre fixation qu’une plaque ?

    Peut-être des strap-in suffisamment rigides pour manier la planche avec des bottes un plus rigides que la moyenne, en acceptant du coup qu’on ne tire pas tout le potentiel de la planche, mais plus confort que l’association coques + plaques…

    Voilà, si tu as un avis sur la question, je suis preneur.

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    • 25 février 2017 à 12 h 34 min
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      Salut Neuya,

      J’ai des connaissances limitées en ce qui concerne l’alpin, mais bien que ce soit techniquement possible, ce sont les angles qui vont vite poser problème avec des fix pour softboots. Tu as une planche étroite, donc pour ne pas dépasser il faudra conserver des angles importants, et tu es rapidemment limité au niveau de l’angle que tu peux mettre sur des fix softboots, autour de 30-35° sur les Burton par exemple.

      Tu vas aussi avoir des problèmes d’appui avec très peu de rigidité latérale, notamment en back où tu ne pourras pas ajuster le spoiler correctement pour compenser les angles importants. Ce ne sera donc ni très confortable, ni très efficace.

      Bref, sur une alpine la seule bonne solution pour ne pas se retrouver avec tous les inconvénients et aucun des avantages ça me semble de rester en hardboots, et de préférence avec une vraie chaussure pour snow alpin.

      Si tu envisages d’acheter des fix + softboots, pourquoi ne pas en profiter pour aussi changer de planche afin d’avoir du matos homogène ? Si tu veux rester sur du matos qui carve fort pour envoyer sur piste il existe de bonnes planches en softboots comme la F2 Eliminator ou la SWOARD Dual.

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  • 27 février 2017 à 0 h 09 min
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    Hello

    Merci pour ton retour.
    J’avoue que je n’envisageais pas trop de faire des frais dans le matos de snow, mais peut-être qu’une planche plus adaptée me pousserait à en faire un peu plus qu’une fois tous les 2 ans…
    Il faut que je réfléchisse à tout ça… 🙂

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    • 27 février 2017 à 0 h 17 min
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      Tiens, une piste d’amélioration pour ton site : le bouton “Répondre” n’est pas assez mis en évidence, je trouve…

      Oui, ok, je l’ai vu trop tard, en m’apercevant que ma réponse apparaissait comme un nouveau comm’… 😀
      Je te laisse corriger, si tu peux…

      Bonne continuation.

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      • 28 février 2017 à 23 h 54 min
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        Pas d’inquiétude, le fil des commentaires reste facile à suivre 😉 .

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  • 4 janvier 2021 à 18 h 43 min
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    Bonjour ma planche a 12 inserts en cercle 2 par 2 ..
    Quelle fixation peut-il utiliser ?

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    • 6 janvier 2021 à 12 h 58 min
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      Salut Vincent,

      Qu’est-ce que tu veux dire par “en cercle” ? Si tu as deux rangées de six avec deux centimètres d’écart entre chaque paire d’inserts c’est du 2×4 universel. C’est le format par défaut pour la plupart des fix qui sont livrées avec un disque qui te permet de régler tes angles.

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  • 23 septembre 2023 à 0 h 38 min
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    Bonjour Sebastien,

    Merci pour cet article !
    Enfin quelqu’un qui parle d’autre chose que du flex général des fixes de snow.
    Je n’ai pas changé de matériel depuis longtemps donc impossible de te dire quel est l’exact flex de mes anciennes fixes et encore moins du spoiler ou de la base mais je peux te dire que je suis un rider agressif qui aime le carving tout aimant faire des tricks au milieu de ma session.
    Les Utras de chez Union semblent donc un peu trop flex au niveau du spoiler pour une bonne réactivité à haute vitesse mais les Union force syndical ou les Force classique semblent un peu trop rigide au niveau du spoiler.
    Les Union Strates quant à elles ont un flex général de 6 sachant que la futur board est une 6.5 en flex ( Capita mercury ), avec un spoiler assez rigide ( environ 6,5 )mais une sangle de cheville avec un flex de 5 et une base d environ 6-6,5, donc je ne sais pas trop quoi en pense même si par élimination je me dirigerais vers les « Strates ».
    Qu’en penses-tu ? Et si tu connais des fixes plus adaptées à mon style de ride, je prends ton conseil avec plaisir.

    Merci encore, j espère avoir été clair même si tu peux bien évidemment retrouver toutes les caractéristiques sur leur site.

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    • 6 octobre 2023 à 10 h 47 min
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      Salut Grégory,

      Ca fait beaucoup de variables pour te donner une réponse précise, en plus il n’y a aucune standardisation des valeurs de flex : une marque de planches peut donner un flex à 6 qui sera un 4 chez une autre, un fabricant de fix peut donner une fix à 6 qui sera un 8 chez un autre.

      Une question subsidiaire à te poser (j’adore répondre par des questions) peut-être pour l’aide à la décision : est-ce que tu as des boots plutôt souples ou plutôt rigides ? Si boots souples, un spoiler très rigide ne se justifie pas trop (et peut même à l’extrême devenir inconfortable), car la transmission de puissance que tu gagnes en carre backside ne sera pas là en front où c’est la boot qui la dicte très majoritairement. La rigidité de la sangle et de l’arceau j’avoue qu’on en parle rarement, pour moi ça joue sur la stabilité latérale et la capacité à transmettre la puissance pour tordre la planche dans sa longueur en ouvrant ou en fermant les genoux.

      Dans tous les cas mêler carving et tricks c’est faire un compromis en termes de rigidité, c’est à toi de voir dans quel sens tu pousses ce compromis : est-ce que tu as besoin de plus de facilité pour poser tes tricks au prix d’un carving plus joueur qu’agressif, ou as-tu le niveau pour être tout le temps parfait sur les tricks auquel cas tu peux monter en rigidité pour gagner en contrôle et en attaque au carving ?

      Dernier point : dans le doute j’aurais tendance à prendre un petit peu trop rigide plutôt que pas assez, car on tend à facilement compenser ce petit excès avec l’habitude et une montée en niveau, tandis que lorsqu’on se retrouve avec moins de contrôle qu’on ne le voudrait, on ne peut pas faire grand chose pour l’améliorer. Mieux vaut des fix/boots un chouilla trop rigides pour une planche donnée plutôt que pas assez, car dans le second cas ce que l’on est censé gagner côté facilité peut se retrouver perdu par manque de contrôle.

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  • 5 janvier 2024 à 21 h 42 min
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    Bonjour, j’aimerais avoir l’avis d’une personne qui connait bien . Il y a peu j’ai acheté une board Burton , seulement je n’ai pas vu que le système de fixation était un système Channel. Du coup je voulais savoir si des fixations Burton custom sont compatibles ?

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    • 6 janvier 2024 à 20 h 22 min
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      Salut Martha,

      Burton décline ses fixations en versions EST ou Re:Flex. Les EST (facilement reconnaissables aux rails extérieurs et l’absence de disque de fixation sous le pied) sont compatibles uniquement avec le Channel que tu mentionnes, les Re:Flex sont destinées au système traditionnel universel en 4×4. Toutefois Burton livre avec ses fixs Re:Flex une deuxième paire de disques qui permet de les monter sur une board en Channel. Si tes Custom sont une version Re:Flex mais que tu as perdu le set de disques compatibles Channel, tu peux aussi les acheter séparément.

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