Test : Schwalbe Magic Mary 2.6 Ultra Soft DH

Il y a trois ans, je publiais mon premier test du Magic Mary de Schwalbe, pneu devenu pour moi une référence incontournable et que j’utilise maintenant sur tous mes vélos, à l’avant uniquement en All-Mountain, et sur les deux roues en Descente.

Je l’ai depuis mis à l’épreuve en moult versions : Snakeskin TrailStar en AM, Super Gravity VertStar en DH, ainsi qu’en déclinaison Bikepark, cette dernière étant bien la seule que je vous conseille d’éviter à tout prix, même pour la modique somme de 20€, prix de commercialisation le plus courant.

Il y a un peu plus de deux ans, Schwalbe a renouvelé avec ADDIX les mélanges de gommes utilisés sur ses pneus VTT. Par la même occasion, le Magic Mary a légèrement évolué dans les tailles proposées, faisant passer la version DH 2.5″ à une section de 2.6″.

Depuis, une question me taraude : le 2.6″ est-il vraiment compatible avec une pratique DH ?

 

Introduction : du 2.6″ en DH ?


Le petit monde de la Descente est assez intéressant sur ce point. Les sections de pneus n’ont fait qu’augmenter ces dernières années grâce à l’introduction de jantes qui sont maintenant en moyenne 10mm plus larges qu’il y a encore 4 ans, et beaucoup de rideurs se retrouvent dans l’utilisation de gros boudins qui offrent un grip phénoménal, et, grâce notamment au support accru de ces jantes larges, évitent l’écueil du format Plus qui demande un pilotage adapté pour ne pas trop brusquer des pneus de 2.8″ à 3″.

“Le Demo de Specialized dans sa version Race, la plus dispendieuse, est vendu avec des jantes de 28mm.”

C’est beaucoup moins le cas en DH, où les contraintes sont globalement plus importantes. Les largeurs de jantes sont restées plus mesurées et n’excèdent que très rarement les 30mm. Pour prendre un exemple iconique, le Demo de Specialized dans sa version Race, la plus dispendieuse, est vendu avec des jantes de 28mm. Idem pour le Sender de Canyon. On ne va pas tous les faire, mais le Glory de Giant descend même jusqu’à 25mm quand le Session de Trek et le dernier Tues de YT optent pour du 30mm.

Les sections de pneus sont tout aussi mesurées, afin de fournir un pilotage précis et résister aux contraintes latérales fortes.

Mais pour le pratiquant moyen, qui ne risque pas de déjanter au premier appui comme pourrait le faire notre Loic Bruni national ou Amaury Pierron lors d’un run de folie, ces plus gros boudins ont-ils du sens ? Est-ce qu’une carcasse DH peut remédier aux bémols souvent émis sur la stabilité des gros pneus dans des carcasses plus légères ?

J’ai eu l’opportunité de monter une paire de ces pneus de tracteur sur le vénérable Tues vert pistache pour répondre à ces questions, et je vous propose donc aujourd’hui, en plus de tout ce que vous trouvez habituellement dans un test estampillé Glisse Alpine, mon impression sur le sujet.

 

Fiche technique


Le modèle testé ici est le Schwalbe Magic Mary 27.5″ en carcasse DH, gomme ADDIX Ultra Soft et section de 2.6″. A vos souhaits.

Pour rappel, le Magic Mary de Schwalbe se positionne comme un modèle au grip ultime tant sur terrains secs qu’humides à boueux. Anciennement Muddy Mary et donc destiné aux conditions boueuses, ses capacités sur le sec ont poussé Schwalbe à le repositionner comme un modèle polyvalent mais sans concession. Il boxe peu ou prou dans la même catégorie qu’un Toro chez Hutchinson ou un DHF, voir un Shorty chez Maxxis.

 

Schwalbe Magic Mary 2.6
On passe de l’or à l’argent côté lettrage.

 

Disponible en de multiples gommes et carcasses qui vont du Snakeskin au DH en passant par Super Gravity pour des poids qui varient du simple au double, il se monte tant à l’avant sur des trail bikes énervés que sur les deux roues en Descente.

La carcasse DH testée ici est la plus résistante du lineup Schwalbe et disponible uniquement en tringle rigide. Une résistance qui a un prix sur la balance, puisque le Magic mary 2.6″ en carcasse DH pèse 1410g. Si vous convoitez ce modèle, le poids n’est sans doute pas au centre de vos priorités, mais pour l’exhaustivité de cet article, c’est 160g de plus qu’un modèle 2.35″ équivalent, mais 65g de moins que la version Bikepark 2.35″ (vous vous rappellez, celle qu’il faut absolument éviter).

Côté gomme, Schwalbe a maintenant déployé sa gamme ADDIX, ici en Ultra Soft, soit la gomme la plus tendre proposée par la marque teutonne.

“La largeur aux crampons est donc en dessous des 66mm théoriques.”

Le choix est de toutes manières assez restreint pour cette nouvelle section de 2.6″. Outre la version DH avec carcasse éponyme et gomme Ultra Soft, elle est disponible en version SnakeSkin et gomme Soft. Les 29ers sont également privés de 2.6″ en déclinaison DH mais ils ont accès à une version SnakeSkin.

Le marquage a un peu changé avec l’arrivée d’ADDIX : le lettrage est maintenant couleur argent alors qu’il tirait sur l’or et un trait de couleur s’associe au badge ADDIX sur le flanc pour indiquer sur la bande de roulement la gomme utilisée.

Ces pneus en 27.5″ ont été montés sur des jantes DT SWISS de 27.5mm de largeur interne, ce qui est théoriquement un peu faible pour cette section mais se situe dans la moyenne de ce qu’on trouve sur beaucoup de vélos de DH ces dernières années, et même, comme nous l’avons vu précédemment, sur les modèles actuels.

Côté pressions, je suis descendu peu à peu jusqu’à environ 1.6 bar à l’arrière et 1.5 bar à l’avant pour environ 90kg équipé, point sur lequel je ne manquerai pas de revenir. Autre détail croustillant, la carcasse DH, si elle est logiquement plus rigide qu’une Super Gravity, semble plus souple que la version Bikepark.

 

Sur le terrain


Installation : c’est la lutteuuh finaaaleuh…

Après avoir eu la malchance de monter une version Bikepark (oui, toujours celle qu’il faut fuir comme la peste) du Magic Mary sur ma monture, j’étais passé aux carcasses Super Gravity tant mon expérience de montage avait été douloureuse. Traumatisé par cette difficile épreuve, l’idée de remonter non pas un, mais deux pneus Schwalbe en tringle rigide m’a fait quelques peu transpirer.

Mais que ne ferais-je pas pour vous, fidèles lecteurs ? Bref, j’ai relevé le défi, armé des mes démonte-pneus tordus, mon gonfleur haute pression maison, et une bonne dose de courage mêlée à l’angoisse d’une lutte sisyphéenne contre ces maléfiques boudins noirs.

Et, à ma grande surprise, tout s’est passé comme sur des roulettes. Pas de lutte, un coup de gonfleur dans chaque pneu, et malgré leur gros volume et ces maudites tringles rigides je n’ai pas rencontré le moindre problème pour les faire claquer très rapidement, sans avoir besoin de recourir aux habituels outils du désespoir : sangle, démonte-pneus ou eau savonneuse.

 

Dégagement : chérie ça coince ?

Bon, d’accord, j’ai quand même un peu enjolivé les choses. En réalité je n’ai pas monté les pneus l’un à la suite de l’autre, parce qu’un autre problème potentiel rodait dans les parages.

Vu le dégagement déjà réduit que laissait mon 2.35″ en version Bikepark (étonnament plus gros qu’un 2.35″ Super Gravity et probablement plus proche d’un 2.5″), je n’étais que moyennement confiant sur la possibilité de faire passer un 2.6″ tant en largeur qu’en profondeur dans le triangle arrière du Tues.

 

Schwalbe Magic Mary 2.6 - Degagement
Ca passe juste, mais ça passe !

 

Finalement, pas de problème de ce côté.

En revanche, côté fourche, où je pensais qu’il passerait comme une lettre à la poste (on sait tous comment finissent les histoires de lettres à la poste), la marge de manœuvre est beaucoup plus restreinte en hauteur. Le Magic Mary en 2.6″ passe dans la Rux 27.5″ avec son Marsh Guard, mais les picots de moulage touchent et on imagine bien que les bonnes capacités de débourrage de ce modèle seront plus qu’utiles pour éviter un arrêt prématuré…

En largeur, aucun trouble à signaler, il y a de quoi faire. Sur mes jantes de 27.5mm, le profil est logiquement plus rond qu’un Magic Mary 2.35″, sans toutefois sembler excessif. La largeur aux crampons s’établit un chouilla au dessus des 65mm tandis que le ballon mesure un cheveu en deça des 64mm.

La largeur aux crampons est donc en dessous des 66mm théoriques, et la largeur au ballon se rapproche dangereusement des 63.5mm théoriques d’un 2.5″. Il est bien dommage que je n’ai pas un ancien exemplaire dans cette taille pour les comparer sur ce point.

 

Premiers tours de roue

Pour ma première sortie avec une gomme ADDIX Ultra Soft neuve, première surprise. Ceux qui ont eu la chance de rouler par le passé la feu VertStar se rappelleront avec émotion de ces permiers tours de roue où le pneu récupérait le moindre gravier pour le projeter contre le cadre ou le pilote. Moment de suprise positif à l’idée d’avoir une gomme si tendre, mais aussi négatif à l’idée de transformer son bicyle en sableuse qui s’auto-flagelle.

Avec cette nouvelle gomme ADDIX Ultra Soft, rien de tout ça, à tel point qu’avant d’attaquer la première descente on se demande si cette version a conservé la même tendreté et le même niveau de grip que la précédente.

 

Schwalbe Magic Mary 2.6 - Largeur aux crampons
Même après quelques nuits à 3 bar, le Magic Mary 2.6″ n’atteint pas les 66mm règlementaires.

 

Autre point, relevé au montage, la quantité de paraffine présente sur les pneus. Utilisée pour aider au démoulage et donnant cet aspect brillant au pneu, c’est la première fois qu’elle m’apparaissait aussi importante sur un modèle VTT.

Sur le vélo, ce point m’est rapidement revenu en tête dans les premiers virages sur le haut de Jasse, dans le maintenant traditionnel spot des 7 Laux dont j’ai déjà plusieurs fois parlé ici. Le niveau de grip était alors surprenant et bien loin de ce que je connaissais d’une gomme VertStar, et je me serais posé beaucoup de questions si je n’avais pas fait cette observation après montage.

Au fil des minutes, cette sensation d’avoir des pneus hésitants s’est dissipée, et j’ai enfin pu mettre à l’épreuve cette paire de boudins.

 

Comportement

Même en 2.6″, le Magic Mary reste un Magic Mary, et les lignes qui vont suivre n’étonneront pas ceux qui ont déjà lu mon premier test de ce modèle.

Très à l’aise sur le sec et le hardpack, c’est sur les terrains meubles à fort gradient que le dessin de ce pneu révèle son plein potentiel. En enchainant dans des conditions sèches à humides Hard’Oisière plus vite que jamais puis la sketchy Psycho’ Pat, le terrain de jeu des 7 Laux m’a donné encore une fois l’opportunité de l’emmener hors des sentiers battus, droit dans le pentu et surtout droit dans la mousse.

 

7 Laux - Test Magic Mary 2.6
Tout droit sur Jasse, du ciel aux sapins…

 

Inébranlablement planté sur le tapis vert, pneu avant supportant 95% du poids du rideur, le Magic Mary n’est définitivement jamais en manque de grip quand la pente augmente et met toujours en confiance quand il s’agit de slalomer précisément entre les sapins à basse vitesse avant de lâcher les freins pour passer le mur du son.

Les virages relevés sur hardpack de l’Alpe d’Huez m’ont permis de changer un peu de terrain et confirmer la prédictibilité de ce modèle qui se rattrape facilement une fois la limite dépassée. A grande vitesse, pas de problème de flou ou de flottement, la carcasse DH semble faire un bon travail pour tenir l’ensemble malgré des jantes un peu étroites pour cette section.

 

Mais alors, qu’est-ce qui change ?

Est-ce que la section de 2.6″ offre plus de grip que celle de 2.35″ ? Oui, certainement, bien que cela m’ait paru moins marqué sur le gros vélo que sur des modèles All-Mountain où le passage de 2.35″ à 2.6″ m’a toujours semblé constituer un gap important, comme je le rapportais dans mon test du Giant Trance E+ 2. La faute peut-être aussi à un ballon moins conséquent que sur des jantes de 35mm.

Cette section offre surtout un pilotage facile : pas besoin de l’appui parfait ou du placement millimétré pour s’y retrouver. Et là est peut-être la réponse à la question que beaucoup se posent quant aux sections utilisées par les pros.

Si les dalles, les éboulis et le hardpack d’altitude associé à ses passages enrochés et autres sections chaotiques avec gravats les plus traitres sont les terrains de jeu qui profitent peut-être le plus de cette section supérieure qui bulldoze le terrain, sur certaines surfaces meubles l’avantage me semble se réduire, voir s’inverser dès qu’il s’agit de vraiment pencher le vélo, carver son virage et/ou prendre beaucoup d’appui. Le profil plus arrondi qu’un 2.35″ sur les jantes utilisées joue peut-être aussi un rôle dans cette affaire.

7 Laux - Test Magic Mary 2.6
Full speed sur la délicate section finale d’Hard’Oisière.

N’allez pourtant pas croire que le Magic Mary 2.6″ se trouve handicapé dans les racines en sous-bois, bien au contraire. Les pneus de tracteur mettent en confiance pour passer les sections les plus délicates avec facilité.

Difficile en DH de beaucoup descendre en pression malgré le gros volume pour davantage tirer profit de la section importante de ces pneus. C’était pour moi un problème du format Plus qui imposait un pilotage différent, et on le retrouve, dans une moindre mesure, sur les boudins à mi-chemin avec des tailles plus conventionnelles.

Pour un rideur léger qui survole un terrain relativement bienveillant, la marge d’exploitation est grande. Pour un gros lourd qui tape dans le vélo pour charger une piste de DH très cassante, la limite est vite atteinte et il devient impossible de rouler avec des pressions vraiment basses. Pensée émue au Samedi 27 testé il y a deux ans et rendu avec un pneu arrière pincé et un pneu avant qui tournait en 8 après deux courtes descentes sur des pressions normalement adaptées à mon gabarit.

Au final, le 2.35″ est peut-être la section la plus polyvalente pour le rideur confirmé qui cherche constamment à attaquer et pousser tant le vélo que les pneus dans leurs retranchements. En 2.6″, le Magic Mary reste un monstre de grip encore plus facile d’accès que son petit frère mais qui trouvera plus vite ses limites s’il est mis aux mains d’un pilote expert.

La gomme ADDIX Super Soft assure quant à elle tant sur les dalles que les racines, et après un peu plus de 20 000m de dénivelé négatif elle semble vieillir grosso modo au même rythme que sa prédécesseur VertStar. Pas de miracle à attendre : si l’usure est raisonnable à l’avant, en utilisation DH elle fond comme neige au soleil à l’arrière, ce qui rend bien dommage l’absence de gommes plus dures avec cette carcasse. Il n’y a pas dans cette gamme de juste milieu entre le grip ultime du mélange Super Soft et l’horrible gomme d’entrée de gamme de la version Bikepark pour qui veut absolument une carcasse DH.

 

Verdict


Si vous lisez régulièrement Glisse Alpine, vous savez que le Magic Mary est devenu mon pneu de prédilection (ou alors vous vous souvenez du début de cet article, au choix). Pas de chamboulement avec cette version 2.6″, mais plutôt un choix entre facilité et performance ultime, entre terrain chaotique entrecoupé de dalles qui demandent à poser de la gomme sur la piste ou terrains meubles où un labourrage intensif est synonyme d’accroche.

J’aime beaucoup cette déclinaison 2.6″ qui fait la différence dans certaines conditions, mais difficile pour moi de lui donner un avantage définitif sur la très classique section de 2.35″. La conclusion de cet article aurait été bien plus simple s’il visait une pratique all-mountain, où le regain de confiance et la facilité qu’offre le 2.6″ lui confèrent une dimension passe-partout bien utile en montagne.

Pour se tirer la bourre sur des pistes de DH, les considérations sont différentes, et la performance ultime revêt une importance qui grandit avec le nombre de journées passées au park chaque saison. Le niveau et le façon de rouler de chacun aura ici un impact conséquent. Comme toujours, chaque pneu est un compromis, et je suis sûr que ce modèle trouvera autant d’adorateurs que de déçus qui reviendront au 2.35″.

Quoi qu’il en soit, si vous faites comme moi parti du commun des mortels, il y a de fortes chances pour que cette version 2.6″ remporte vos suffrages.

Avant de conclure, un grand merci à Cycletyres, magasin spécialisé dans la vente en ligne de pneus de vélo, qui m’a envoyé cette paire pour test.

 

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Sébastien

Papa de Glisse Alpine et homme à tout faire depuis 2016. Rideur. Editeur. Photographe. Développeur. SysAdmin. Web Perf. SEO. Marketing. Café.

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7 commentaires sur “Test : Schwalbe Magic Mary 2.6 Ultra Soft DH

  • 24 août 2020 à 15 h 26 min
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    Ok pour l’avant. Quel modèle Maxxis pour l’arrière afin d’avoir un ensemble homogène ?

    Répondre
    • 24 août 2020 à 15 h 30 min
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      Correction lire “Schwalbe” et non “Maxxis”.

      Répondre
      • 24 août 2020 à 23 h 07 min
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        Salut Pierre,

        En DH un deuxième Magic Mary of course !

        En AM/Enduro, un Hans Dampf pour le grip, un Nobby Nic pour le rendement, un Rock Razor pour les intrépides en descente, les essoufflés qui peinent à la montée et les adeptes de cuties.

        A voir ce que donne le nouveau Big Betty que la marque vient de (re)lancer aussi, j’ai pas eu l’occasion de tester encore.

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    • 12 mars 2024 à 18 h 51 min
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      Salut, j’ai ce Magic Mary 2.60 à l’avant et couplé avec un tacky chan en 2.40 derriere c est une merveille. Au dessus du venerable (et toujours tres bon) Big Betty 😉

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  • 30 novembre 2020 à 21 h 21 min
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    Bonjour
    Merci pour le test
    J’ai aujourd’hui 2 pneus maxxis rekon 29×2.6
    Sur mon Scott genius 940. J’aimerais changer le pneu avant pour plus de grip en descente (pratique Xc/am/enduro) le combo rekon a l’arrière et magic marry 2.6 est-il viable ?

    Répondre
    • 1 décembre 2020 à 18 h 28 min
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      Salut Nano,

      C’est clairement une option où tu auras plus de grip à l’avant qu’à l’arrière mais pour moi c’est tout à fait viable oui, ça te permet de garder un rendement correct en montée tout en ayant beaucoup de grip en descente, un très bon compromis en AM.

      Répondre

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