Test : sac CamelBak H.A.W.G. Pro 20

Le choix d’un sac à dos pour la pratique du VTT, s’il semble simplissime au premier abord, n’est au final pas si limpide. Outre l’évidente question du volume se pose également celle de la catégorie ou visée du sac, les caractéristiques indispensables ou pas : dorsale, housse de pluie, transport du casque ou encore type de poche à eau.

Je vous propose aujourd’hui un test du modèle H.A.W.G Pro 20 de CamelBak, mis à ma disposition par la marque, dans lequel je reviens sur les choix techniques opérés sur ce modèle et comment ils le positionnent sur le segment.

 

Fiche technique


Le H.A.W.G Pro est un modèle de 20L avec une poche à eau fournie d’une capacité de 3L. Il se tourne donc avant tout vers les sorties à la journée, bien que ceux qui ne cherchent pas à tout prix à minimiser ce qu’ils emportent y trouveront aussi leur compte pour de plus brèves excursions. C’est, comme nous le verrons un peu plus loin, pour moi le format polyvalent idéal, permettant d’emporter tout ce qu’il faut pour de longues sorties en montagne, ou juste une poche à eau et un kit d’outils pour rouler une heure entre midi et deux sans avoir l’impression d’avoir sa maison sur le dos.

L’accent a clairement été mis pour ce modèle sur la respirabilité, avec beaucoup de maille partout, à commencer par les bretelles totalement dénuées de mousse. On trouve aussi cette maille au niveau des poches de part et d’autre de la sangle ventrale, poches de bonne taille qui sur leur face externe sont doublées d’un tissu épais. Je reviendrai en long et en large sur cette utilisation prédominante de la maille tout au long de cet article, et particulièrement dans la partie test sur le terrain.

Camelbak Hawg Pro 20 - Dos

Le panneau dorsal, que la marque nomme Air Support Pro, offre une conception intéressante : un panneau en maille ou filet qui vient en contact avec le dos est maintenu à distance par trois énormes boudins qui semblent constitués de fibres plastiques. Nous verrons avec mon retour en utilisation l’efficacité du système, mais il se démarque en tous cas au premier abord positivement de beaucoup d’autres modèles dont le travail au niveau du dos de l’utilisateur semble davantage esthétique que fonctionnel. On a ici, associé à une courbure importante du sac, un vrai espace qui se crée, avec plusieurs centimètres entre le filet et le dos en plastique relativement rigide.

Cette courbure est à double tranchant, puisqu’elle ampute une partie du volume perçu du sac, mais c’est je pense, et nous reviendrons à nouveau plus loin sur ce point, globalement une bonne chose.

Camelbak Hawg Pro 20 - Air Support Pro

Puisqu’on parle d’amputer le volume perçu, abordons la poche à eau. D’un volume de 3L, elle est là encore dans la lignée historique CamelBak : entièrement souple, avec une ouverture ronde couverte par un gros capuchon vissé. Ce capuchon a été légèrement amélioré au fil des années, et il semble par rapport à mes modèles qui ont près ou plus de dix ans ne plus être possible de se retrouver avec une poche non fermée hermétiquement en pensant qu’elle l’est.

L’encolure rigide permet de saisir la poche pour la remplir de manière très aisée jusqu’en haut. Le format possède toutefois les inconvénients qui vont avec cet avantage : il est moins facile de l’insérer dans le sac qu’une poche au dos rigide, et on ne peut pas l’ouvrir par le haut, voir la retourner pour la faire sécher facilement comme le proposent les formats totalement ouverts qui ont le vent en poupe. De plus, le compartiment qui l’accueille ne s’ouvre que sur le côté du sac, rendant l’insertion plus difficile qu’elle ne devrait l’être.

Camelbak Hawg Pro 20 - Compartiment Eau

Le tube peut être routé d’un côté ou de l’autre en haut du sac et sur chaque bretelle avant d’être maintenu côté opposé par un aimant au niveau de la sangle pectorale (ajustable en hauteur), ce dernier se situant par défaut côté gauche. Il est possible de déplacer l’aimant le long du tube pour plus de modularité.

La pipette (verouillable) est des plus classiques depuis des années chez CamelBak, non articulée et formant un léger angle. C’est à nouveau un point de détail qui fera l’objet d’un retour détaillé dans la partie test sur le terrain de ce produit. Comme toujours, la poche une fois pleine semble priver le reste du sac d’un volume bien plus conséquent que ses 3L de contenance, bien que sur un modèle de 20L comme celui-ci l’effet soit bien moins prononcé que sur des sacs d’une dizaine de litres qui peuvent sembler totalement remplis une fois la poche en place.

Camelbak Hawg Pro 20 - Poche à eau

Pour en finir avec le compartiment de la poche à eau, il est possible d’insérer entre la poche et le dos du sac la dorsale Impact Protector de la marque, certifiée niveau 2, non comprise et que je n’ai donc pu tester. Il faut toutefois garder en tête que cet ajout empiète logiquement un peu plus encore sur la capacité du sac.

L’espace de rangement principal est divisé en deux compartiments zippés. Le premier, celui de plus grande contenance qui s’étend sur tout le fond du sac, possède deux poches élastiques, la plus petite étant destinée au transport d’une seconde batterie pour les amateurs de longues distances en VTTAE. On dispose si l’on souhaite utiliser cette poche d’environ 45 à 50 centimètres (mètre en main) de longueur utile avant d’arriver en haut du sac une fois le compartiment zippé. Vu que je ne trimbale pas de batterie de rechange, c’est dans cette poche, qui se trouve être située la plus basse, que j’ai choisis d’insérer le trousseau destiné aux outils fourni avec ce modèle.

Camelbak Hawg Pro 20 - Poche batterie

Ce dernier est assez basique mais fait le job ; chacun emporte quoi qu’il en soit un set différent et l’on veut toujours une poche plus petite que le voisin voudrait plus grande ou un compartiment scindé en deux qu’un autre voudrait divisé en quatre.

Dans le second compartiment on trouve un filet zippé divisé en deux parties et équipé d’un crochet, qui permet par ses dimensions de parfaitement loger la trousse à outils fournie si on le souhaite, ou un portefeuille et des clés. L’accès est facilité une fois le sac complètement fermé puisque l’on peut ouvrir les deux zips de la poche par le haut sans défaire le rabat.

Nous ne sommes toutefois pas en présence d’un vrai “compartiment outils” dédié avec moult filets et poches permettant d’organiser en sus le rangement d’une pompe et d’une chambre à air par exemple comme le font certains modèles concurrents.

 

Camelbak Hawg Pro 20 - Compartiments

Enfin, on trouve sur l’avant du sac une petite poche en matériau doux qui peux accueillir une paire de lunettes, ou dans mon cas un téléphone. Le rabat fourni une bonne capacité d’emport qui permet sans problème d’y loger une veste de pluie ou d’hiver. Les côtés sont toutefois pourvus de filets élastiques qui montent haut sur le sac, avec l’avantage de mieux retenir ce que l’on place dans le rabat, mais l’inconvénient de limiter la capacité d’emport.

L’enveloppe externe est conçue dans un matériau plutôt léger au ressenti proche du Ripstop, mais CamelBak a eu le bon goût d’utiliser un tissu bien plus endurant sur le fond du sac. On trouve par ailleurs à cet endroit deux sangles à crochet qui permettent de le compresser et ajuster son volume à cet endroit, voir transporter un petit extra comme une paire de coudières légères pour leurs adeptes, associée à deux autres sur la partie supérieure permettant également de fixer un casque.

Camelbak Hawg Pro 20 - Casque

Le système de fixation proposé est simple, voir simpliste, avec deux crochets dans lequel on peut faire passer les sangles du casque. Je ne sais trop quoi penser de ce dernier que je n’ai pas utilisé en conditions. Après avoir joué avec pendant un bon moment, le casque semble peu maintenu, mais le système parait toutefois faire le job en ayant l’avantage de libérer l’accès au haut du sac. Bref, cela semble une bonne solution en montée, mais j’ai des doutes sur sa viabilité en descente.

Un casque intégral peut quant à lui être accroché de manière classique par la mandibule à travers le rabat. Quoi qu’il en soit, vu l’état actuel du marché et les possibilités qui existent en termes de casques hybrides et convertibles, transporter un casque sur son sac me semble une solution en fin de vie et je m’interroge sur la part d’entre vous qui l’utilisez encore. On pourra dans tous les cas facilement accrocher une mandibule dans le rabat si l’on possède un casque convertible.

On trouve enfin une dernière petite poche sur l’un des côtés près de l’origine de la sangle ventrale.

 

Sur le terrain


Que ce soit le nez du vélo pointé vers le haut ou vers le bas, le maintien est très bon, la bonne largeur de la sangle abdominale au niveau notamment des poches assurant une stabilité latérale qui permet d’éviter de laisser le sac se balader de droite à gauche ou remonter (redescendre ?!) vers la tête quand on engage dré dans le pentu.

Le panneau dorsal ne fait pas de miracle en termes de circulation d’air (chemise trempée à coup sûr à l’arrivée en été, comme avec 100% des sacs du marché), mais il faut bien avouer que les gros boudins qui s’y trouvent, associées au filet, offrent un  confort de tout premier ordre.

Le marché a depuis maintenant pas mal d’années validé ces conceptions à base d'”air channel” de toutes sortes, et pourtant il me semble bien difficile de pouvoir affirmer catégoriquement qu’ils jouent un rôle prépondérant. J’aimerais un jour (plus pour la science qu’un vrai gain en confort) voir des modèles VTT basés sur les systèmes pour sacs de randonnée avec un vrai déport du sac derrière un filet et une armature plus rigides, mais leur relégation à cette seule catégorie provient certainement de contraintes légitimes, qu’elles soient le poids, l’encombrement, les contraintes dues à la position du rideur, ou la sécurité vis à vis des éléments nécessaires pour rigidifier ces systèmes. De plus, la tendance à intégrer des dorsales directement au sac ne va pas vraiment en ce sens.

Bref, le H.A.W.G Pro de CamelBak est certainement (et de loin) le système le plus proche de leurs alter-égo pédestres que j’ai pu voir, mais il n’empêche que le flux d’air (qui viendrait d’on ne sais trop où) est théoriquement bloqué en bas par la sangle ventrale et ses poches, en haut par le tissu du sac entre les bretelles et que si dos droit on a en effet un espace notable qui se crée entre le dos et le sac, il est rapidement avalé une fois sur le vélo par la moindre courbure du dos. Même si l’on a un peu moins chaud, la zone concernée correspondant à ce canal reste de toutes manières réduite.

Camelbak Hawg Pro 20- Trousse à outils

Je n’ai jamais été gêné par les bretelles en mesh, même après plusieurs heures, mais les gabarits plus fluets pourraient être incommodés à la longue, d’autant plus que le sac est chargé. En effet, si je n’ai pas souffert d’inconfort en VTT, j’ai pu lors d’une utilisation en randonnée pédestre sac très chargé me rendre compte des limites de la solution. Le bon réglage devient crucial pour éviter autant que faire se peut les points de pression, et la manipulation n’est dans ces conditions pas des plus confortables, puisque l’on se retrouve bretelle en main avec l’équivalent d’une cordelette à laquelle est suspendu le poids du sac.

Encore une fois, il s’agit là d’un choix soulignant la visée de ce produit et presque osé de la part de la marque qui l’emploie largement sur sa gamme mais le délaisse sur ses modèles de plus de 20L et ceux comme le L.U.X.E de 10L destiné aux femmes, qui ont recours à des bretelles rembourrées. Sans surprise, on ne peut pas tout avoir.

L’historique conception de la pipette CamelBak peut surprendre par rapport à celles proposant une activation à 360°. Cette pipette est dotée d’une fente qui s’élargit quand on la mord perpendiculairement à cette dernière pour laisser passer l’eau. Pour une utilisation classique, la pipette est déjà positionnée idéalement : quand on la porte à la bouche on tombe directement en la mordant sur cette perpendiculaire. Le soucis, c’est quand on porte un casque hybride ou intégral, doté d’une mandibule, comme votre honorable serviteur. Avec une pipette articulée, on peut jouer sur l’angle qu’elle forme avec le tube pour l’insérer naturellement sous le casque. Comme ce n’est pas le cas ici, il faut l’insérer plus verticalement, ce qui présente l’embout dans le “mauvais” sens : quand on mord, il ne se passe rien.

C’est au final un vrai-faux problème, car cet embout peut être tourné sur lui-même, afin qu’il se présente sous l’angle que l’on souhaite. Au final, même si la pipette n’est pas articulée, on peut la faire tourner tant côté embout que côté tube, ce qui devrait permettre de convenir à toutes les situations et toutes les envies.

Camelbak Hawg Pro 20

Le volume de 20L est en tous cas appréciable : si quelques litres de moins suffisent souvent pour le nécessaire à une sortie à la journée en été, il est ici possible de facilement caser quelques extras comme un appareil photo et un change pour manger au sec une fois en haut sans avoir l’impression de rouler avec un ballon sur le dos. Quand la seule poche à eau fait partie du cargo, on retrouve un format qui diffère peu des modèles moins volumineux avec les avantages qu’ils apportent.

Terminons d’ailleurs par cette poche à eau, qui à mon sens dessert ce modèle. C’est un point qui peut sembler au premier abord de peu de conséquences (on ne remplit la poche peu ou prou qu’une fois par sortie, avant même de l’entamer) mais qui gagnerait à être amélioré sur un modèle de cette gamme. On n’insère pas vraiment la poche à eau dans le compartiment dédié de ce sac, pour être efficace on l’y jette. Un manchon existe pour l’accueillir dans ce compartiment, mais l’utiliser est quasi-impossible tant il semble nécessaire d’être aussi précis que pour un tir sur orbite lunaire. Il faut plutôt mettre en place la poche dans le compartiment, puis à l’aveugle ou presque en saisir la partie inférieure pour l’insérer dans le manchon, avant de remuer l’ensemble pour s’assurer d’une mise en place correcte. Là où d’autres modèles utilisent une insertion par le haut, il faut ici le faire par le côté, entraînant un vrai calvaire lors du remplissage en montagne en cours de sortie quand le sac est chargé.

Bref, cela constituera un point de détail pour certains mais une vraie bête noire pour d’autres, et je n’ose imaginer l’avis de ceux utilisant en sus la dorsale qui réduit d’autant plus l’espace disponible.

 

Ce qu’il faut retenir


Le H.A.W.G Pro 20 de CamelBak se positionne au final sur un segment assez précis. C’est un sac qui se veut léger et respirant, tout en proposant assez d’espace pour les longues sorties à la journée. Les choix techniques proposés pour combiner l’ensemble reflètent ce positionnement tout à fait respectable : oui, certains modèles concurrents peuvent proposer plus de confort sur le long terme en étant chargé, ou des matériaux plus lourds mais plus endurants. Mais le H.A.W.G Pro est à mon sens parfaitement placé pour beaucoup de riders qui l’utiliseront plusieurs fois par semaine pour une sortie rapide entre midi et deux ou en soirée l’été, et de manière plus intermittente le week-end pour des sorties à la journée. Dans le premier cas, il reste très proche des options les plus légères offrant la moitié de sa capacité, et dans le second il permet d’emporter le nécessaire, et plus si besoin, sans devoir acquérir un second modèle dédié.

Pourtant il est vrai que le H.A.W.G est avant tout un sac d’hydratation adapté au VTT bien plus qu’un sac VTT pourvu d’une poche d’hydratation : tout à fait utilisable et très agréable à rouler, sans présenter les raffinements que d’autres proposent et parfois tiré vers le bas par les solutions historiques de la marque.

L’ensemble est de très bonne facture, et assure d’excellents maintien et confort, ma remarque sur les bretelles restant de mise. On ne peut à mon sens pas vraiment regretter le choix de ce modèle si l’on opte pour lui en connaissance de cause : j’ai de mon côté beaucoup apprécié l’utiliser malgré les nombreux points d’achoppement relevés ça et là, car une fois sur le vélo la prestation est très convaincante. Mais ce choix passe par un vrai questionnement portant sur ce que l’on recherche : chaque choix technique (jusqu’à l’inclusion de la poche à eau mais pas de la dorsale de série, à l’inverse de certains modèles concurrents) implémenté sur le H.A.W.G est un vrai parti pris qui va dans un sens donné, et il peut autant constituer le modèle parfait adoré par un rideur qui accède ainsi à une option solide pour un prix raisonnable que la lie d’un autre ne trouvant en lui rien de ce qu’il recherche.

Le H.A.W.G Pro 20 est disponible en gris (testé ici) ou noir, et vous pouvez si vous souhaitez supporter le site le trouver directement via mon lien affilié sur Alltricks : CamelBak H.A.W.G Pro 20.

 

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Sébastien

Papa de Glisse Alpine et homme à tout faire depuis 2016. Rideur. Editeur. Photographe. Développeur. SysAdmin. Web Perf. SEO. Marketing. Café.

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6 commentaires sur “Test : sac CamelBak H.A.W.G. Pro 20

  • 29 août 2022 à 10 h 17 min
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    CamelBak est la marque historique de la poche à eau/pipette, qui a inventé le concept. D’ailleurs elle les vendait seule, avant de se lancer sur le marché du sac, avec des modèles comme le Narrow Gauge ou le Rocket, spécifiquement conçus pour intégrer les réservoirs de différentes formes et volumes. 30 ans après, j’ai toujours ces 2 modèles que je garde avec nostalgie , à part les mousses des bretelles qui fatiguent, rien n’a lâché ! Ils avaient ensuite lancé une gamme “Maximum Gear” semi professionnelle, entre loisirs et Law Enforcement/Military qui était géniale (j’ai le HAWG increvable). Pour moi, ça a été la meilleure période, les produits étaient vraiment uniques, bien conçus, solides et sans gadgets inutiles. Et puis au milieu des années 2000, la concurrence s’est montrée féroce, ils ont été copiés et ils ont commencé à faire un peu du n’importe quoi, sans innovation, focalisés sur le marché militaire qui rapportait un max d’argent. Les sacs sont devenus trop accessoirisés, trop lourds, moches (à mon goût) et ont perdu leur originalité d’innovation (comme le MULE NV de ces années). Sans compter des prix de plus en plus délirants. Pour ma part, je considère toujours en 2022 qu’ils font les meilleurs réservoirs (jamais une fuite sur aucun de leurs modèles en 30 ans) mais question sacs, il y a bien mieux ailleurs (je suis passé chez Vaude il y a quelques années). Ce qui reste amusant par contre, c’est que comme à leur débuts, il y a toujours les pro et anti poches à eau

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    • 29 août 2022 à 21 h 26 min
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      Salut Marcello,

      Merci pour la leçon d’histoire 🙂 .

      Je ne sais pas où sont les anti-poches à eau aujourd’hui, à part quelques randonneurs avec leur gourdes je n’en vois nulle part en montagne !

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  • 29 août 2022 à 10 h 22 min
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    commentaire détaillé et étayé comme d’habitude.
    Concernant la dorsale, un sac m’a donné et me donne toujours satisfaction, bien qu’il semble être progressivement abandonné par son géniteur Komperdell, spécialisé dans les protection (de ski, entre autre), il s’agit du TOURPACK qui présente une dorsale de compétition homologuée EN 1621-2 (moto, en gros), c’est autre chose que de la mousse et tout est perforé avec 6 gros plots dans le dos pour la ventilation. Entre le petit (LITEPACK) et le TOURPACK, la différence est qu’une fermeture éclair permet de doubler son volume . pour le reste , c’est bien pensé avec de multiples poches (lunettes/telephone, poche sèche…)un exemple: des petites poches, pouvant contenir des clefs, sont isolées du corps par une plaque , ce qui doit éviter d’être transpercé par la clef. vraiment bien pensé. il se trouve bradé sur des sites à 60/70€ alors qu’il a été lancé à 180€! , une blinde, mais on n’est pas dans le gadget.

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    • 29 août 2022 à 21 h 39 min
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      Salut oliH,

      Je me suis toujours interrogé sur l’efficacité réelle des différentes conceptions de dorsales, et j’en ai déjà parlé ça et là sur le site, je ne sais vraiment pas sur quel pied danser. Pour le DH j’ai toujours privilégié des dorsales avec une coque rigide en me disant que le gros caillou ou l’angle d’un rocher qui tombe au mauvais endroit sur une vertèbre c’était le vrai gros risque, mais quand tu regardes les certifications c’est vraiment si mes souvenirs sont bons l’absorption d’un choc peu localisé qui prime.

      Est-ce que mon raisonnement est stupide parce que je prends le problème sous le mauvais angle ou est-ce une conséquence de l’absence de certifications propres à notre sport ? Je ne sais pas trop… On trouve beaucoup de modèles “en mousse” comme tu le dis, qui sont pourtant homologués.

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  • 30 août 2022 à 14 h 29 min
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    Salut,

    Bel article très détaillé.
    Je reviens néanmoins sur un passage:
    “[…]
    J’aimerais un jour (plus pour la science qu’un vrai gain en confort) voir des modèles VTT basés sur les systèmes pour sacs de randonnée avec un vrai déport du sac derrière un filet et une armature plus rigides, […]”.

    Osprey avec ses sacs Syncro offre ce genre de panneau arrière en filet et armature rigide (AirSpeed et LightWire) ==> https://cdn.ospreyeurope.com/shop/media/catalog/product/cache/f1d27e4e7f6fe2d4bd5695a412f82188/s/y/syncro_20_s19_sideback_wolf_grey_1.jpg
    Bon par contre pas de possibilité d’ajouter une dorsale.

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    • 30 août 2022 à 23 h 09 min
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      Salut François,

      Merci, je ne m’étais jamais intéressé au Syncro avant parce que je pensais à tort qu’il était chez Osprey plus dans la gamme “commute” que VTT où l’on trouve le Raptor.

      Je me demande si la réalisation côté panneau arrière est identique au Sirrus que j’ai à la maison, peut-être faudrait-il que j’aille rouler avec celui-ci pour mettre fin à mes tergiversations, bien qu’il soit rose bonbon et que madame Glisse Alpine le couve jalousement 🙂 .

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