La poche à eau ou camelbak : accessoire indispensable de vos sorties

Bien qu’elle se soit démocratisée chez de nombreux pratiquants de VTT ou de trail, la poche à eau me semble encore trop souvent oubliée par ceux qui n’ont pas l’habitude d’en utiliser une, ou lors de la pratique d’une activité inhabituelle. Combien d’entre vous en possèdent une, l’utilisent pendant l’été et oublient complètement de l’emporter pour vos vacances au ski ?

 

La poche à eau, késako ?


poche à eau camelbak antidote 3LA la base, la poche à eau c’est tout simplement un réservoir en plastique avec un tube au bout duquel un embout (aussi appelé “tétine”) qu’on mord permet de s’hydrater sans avoir à sortir une gourde de son sac.

Les fabriquants ont tendance à vendre des sacs complets équipés d’une poche à eau, mais il est aussi possible de faire l’achat d’une poche seule et l’insérer dans un sac que vous possédez déjà.

Le terme “CamelBak” est souvent utilisé au lieu de “poche à eau”. C’est le nom de la marque qui s’attribue l’invention du système lors d’une course cycliste en 1988. CamelBak commercialise de nombreux produits autour de la poche à eau : sacs complets, gourdes, …

 

Pourquoi préférer le CamelBak au bidon ou la gourde traditionnelle ?


Les avantages sont multiples :

  • On peut boire sans s’arrêter, que ce soit en vélo, à pied, ou en ski. C’est le gros avantage de cet accessoire, qui fait qu’on s’hydrate beaucoup plus régulièrement qu’avec les autres méthodes.
  • La contenance d’une poche à eau est souvent supérieure à celle d’une gourde et peut atteindre 3L.
  • Son emplacement dans le sac à dos permet de la transporter facilement, contrairement à un bidon de VTT qu’il devient de plus en plus difficile de monter sur les cadres aux designs torturés de nos montures, et qui ont tendance à bondir en dehors du porte-bidon à vitesse élevée quand le terrain devient difficile.
  • Son encombrement est faible. Placée le long du dos dans le sac, elle prend peu de place et sa forme s’adapte à ce dernier, contrairement à une gourde.

 

Quelques inconvénients subsistent cependant :

  • L’entretien d’une poche à eau est plus compliqué que celui d’une gourde. Il est souvent difficile de la faire sécher correctement entre deux sorties, ce qui facilite le développement de bactéries, malgré les efforts entrepris par les fabricants pour l’éviter, notamment via des traitements spécifiques. Pas de quoi s’affoler cependant, une solution existe : rincer rapidemment la poche après une sortie puis la mettre directement au congélateur, ce qui empêche les bactéries de se développer.
  • Il n’est pas possible de connaître la quantité d’eau consommée en cours de route. Cependant, certains fabriquants proposent des systèmes électroniques qui permettent d’afficher cette consommation.

Le CamelBak impose le port du sac à dos (des versions minimalistes existent cependant et se portent autour de la taille), ce qui peut rebuter certains vététistes qui apprécient avoir le dos à l’air libre l’été pour bénéficier d’un peu plus de fraicheur.

 

Comment choisir ?


Poche unique ou sac complet

La première chose à faire est de déterminer si vous souhaiter acheter uniquement la poche à eau en elle-même, ou un sac d’hydratation complet.

Il est possible d’installer une poche à eau simple dans presque n’importe quel sac de contenance moyenne. Elle peut cependant bouger et/ou s’affaler sur elle-même au cours de la sortie. J’ai utilisé sans problème particulier une CamelBak Antidote de 3L dans un sac McKinley de 22L qui possède une unique poche principale. Certains sacs proposent cependant un emplacement spécifique ou une poche dédiée à cet accessoire.

Cela dit, la solution la plus confortable (et la plus onéreuse) reste le pack intégré : un sac qui contient une poche dédiée ainsi que des petits plus bien pratiques. Ainsi l’Osprey Raptor possède un système permettant de faire tenir le tube sur une bretelle, ce qui évite qu’il se ballade devant votre GoPro quand vous filmez vos descentes à vélo.

Cette solution est souvent obligatoire si vous voulez un tout petit sac qui serve principalement à transporter votre eau, plus éventuellement quelques outils et/ou barres de céréales : rares sont les sacs à dos de faible capacité qui accomodent une poche à eau s’ils ne sont pas prévus pour.

A savoir que CamelBak commercialise le Unbottle, qui est une poche Antidote dans une housse de protection isolée qui possède des clips lui permettant d’être attachée, sur un sac de randonnée par exemple.

 

poches à eau camelbak unbottle osprey hydrolics
Poches à eau : Osprey Hydraulics à gauche, CamelBak Unbottle (avec tube isolé) à droite.

 

Contenance

Ensuite, la contenance de la poche doit être abordée. Elle peut varier d’1 à 3L. En partant du constat que qui peut le plus peut le moins, une poche de 3L est un bon choix pour la plupart des activités, à moins d’avoir des contraintes de taille. Vous n’êtes pas obligé de la remplir totalement, et la différence de poids entre deux tailles est négligeable.

Je remplis toujours ma poche de 3L au maximum lors de sorties VTT estivales à la journée (à laquelle s’ajoute souvent une bouteille/gourde supplémentaire selon le parcours prévu). Pour une session de snowboard, elle sera en général remplie seulement aux 2/3. Idem si je fais une sortie VTT rapide en fin de journée. La flexibilité d’une grande poche à eau est bien appréciable.

 

Accessoires

Enfin, les accessoires qui vous seront utiles et certains petits plus sont à prendre en considération. Par exemple, Osprey fait des poches à eau avec un arceau en plastique prévu pour éviter que la poche s’affale au fur et à mesure qu’elle se vide.

Côté accessoires, ceux permettant d’afficher votre consommation d’eau peuvent s’avérer utiles lors de très longues sorties, notamment si vous devez vous rationner.

Le seul accessoire que j’utilise est un tube isolé comprenant un capuchon pour la tétine, qui permet d’utiliser la poche l’hiver par grand froid. Ce n’est pas un remède miracle, par -15°C l’eau gèle quand même très rapidemment si on ne boit pas régulièrement, mais ça permet une utilisation confortable sans avoir à souffler dans le tube à chaque gorgée pour en chasser l’eau et éviter le gel. De plus le tube est très facile à changer grâce au système de clip CamelBak.

 

Le mot de la fin


Essayer la poche à eau, c’est l’adopter ! Ca ne veut pas dire que ça doit devenir votre unique moyen de vous hydrater pendant vos sorties, mais c’est quand même l’accessoire que je trouve le plus pratique, quelle que soit la saison ou l’activité.

Et vous, quelle solution privilégiez-vous ?

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Sébastien

Papa de Glisse Alpine et homme à tout faire depuis 2016. Rideur. Editeur. Photographe. Développeur. SysAdmin. Web Perf. SEO. Marketing. Café.

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