Comment choisir une selle VTT

Avouez-le, vous ne vous attendiez pas à trouver sur Glisse Alpine un article sur les selles. Puisqu’on parle souvent suspensions, freins et pneus, que le fun en descente est bien plus souvent évoqué que les performances en montée (parfois substituées par l’utilisation d’un confortable télésiège), le choix d’une selle différente de celle qui vient avec un vélo est pour moi comme pour beaucoup un non-facteur.

Et pourtant, il y a beaucoup à dire sur les différents profils existants, qui permettent de résoudre une grande partie des problèmes rencontrés par certains pratiquants. Nous ne sommes clairement pas tous égaux devant l’acceptation par notre arrière-train des selles généralistes, et celui ou celle qui ne fait que des sorties de deux heures entre midi et deux se retrouve logiquement bien plus facilement dans ce type de modèle standard que ceux qui partent chaque week-end pour plusieurs jours de pédalage à rallonge.

Faisant partie de la catégorie de ceux qui sont peu exposés aux tracas engendrés par une selle peu adaptée (ou ceux qui souffrent en silence, au choix), je n’ai donc jamais pris le temps de me pencher réellement sur la question, glanant pendant longtemps ça et là le niveau d’information plancher que beaucoup d’entre vous connaissent déjà. Puis un jour je me suis mis en quête d’un modèle spécifique pour améliorer le confort de madame Glisse Alpine, et l’idée de cet article a fait son chemin.

Bref, je vous propose aujourd’hui le fruit de mes recherches approfondies… mais pas trop profond quand même.

 

Anatomie d’une selle


Anatomie d'une selle de vélo

Avant de pénétrer (!) dans le vif du sujet, il me semble important d’évoquer les différents éléments qui constituent une selle, afin de tous partir du même pied.

On peut représenter une selle comme l’assemblage de quatre éléments.

Sous la selle, les rails permettent son montage sur le chariot de la tige de selle. Comme nous le verrons par la suite, ces rails peuvent être constitué de plusieurs matériaux plus ou moins légers qui permettent de faire varier en partie le poids de la selle, ce qui comme toujours a un prix.

Les rails sont fixés à une coque, souvent en composite ou plastique mais parfois en matériaux qui apportent plus de rigidité comme le carbone. C’est cette coque qui va donner en grande partie sa forme à la selle.

On trouve ensuite un rembourrage, plus ou moins consistant, voir parfois inexistant, qui va donner sa forme finale à la selle, tout en apportant du confort, point à relativiser comme nous le verrons par la suite. Il est en effet tentant lorsqu’on débute de penser qu’une selle plus rembourrée sera plus confortable, ce qui n’est pas forcément vrai et peu s’avérer très contre-productif.

Enfin, une enveloppe externe ou revêtement, le plus souvent en matériau synthétique pour nos pratiques mais parfois en cuir pour d’autres, recouvre la selle et lui permet de résister à l’abrasion.

 

Largeur de selle et largeur des ischions


Selle Prologo Nago Evo 2

Le facteur principal mis en avant pour adapter une selle à sa morphologie est d’en choisir une dont la largeur, ou plutôt l’espacement entre les points de contact, correspond à celui des ischions. Ces os sont ceux qui nous soutiennent en position assise, et puisque le vélo est un sport qui se pratique principalement assis, ce sont ces ischions qui sont en contact direct avec la selle.

Différences anatomiques entre sexes oblige, les selles pour femme sont généralement plus larges que celles pour hommes, ce qui explique que beaucoup de modèles soient destinés à l’un ou l’autre des deux sexes. Ces différences correspondent toutefois bien à une moyenne, et il est tout à fait possible possible pour une femme de trouver son bonheur dans un modèle homme et vice-versa.

Il faut noter que la dépendance vis à vis de cette mesure dépend de la forme de la selle. Les selles généralistes qui doivent convenir à la majeure partie des pratiquants, comme celles que l’on trouve par défaut sur les vélos neufs, sont souvent assez planes sur leur partie arrière, ce qui donne plus de latitude que certains modèles très bombés, qui permettent de se centrer naturellement sur la selle mais doivent correspondre assez précisément à la morphologie de leur utilisateur ou utilisatrice.

 

Courbure et position de pédalage


Selle SMP Dynamic

Les selles disponibles sur le marché varient grandement dans leur profil longitudinal. Certaines sont très plates, tandis que d’autres accusent un creux sévère à leur centre avec une partie arrière relevée qui n’a presque rien à envier à certains ponts d’envol de porte-avions.

Le théorie derrière ces deux philosophies semble parfois ne pas se vérifier dans la pratique, mais l’idée des selles au profil travaillé est de permettre dans des positions très allongées de mieux supporter les cyclistes qui manquent de flexibilité et ont recours à une rotation plus importante du pelvis. Ce sont des modèles souvent conçus pour la route ou le triathlon, qu’on peut retrouver en XC mais plus rarement dans des pratiques où la position naturelle de pédalage est plus verticale.

L’utilisation d’une selle plate ou au profil courbé est cela dit fortement dépendante des préférences de chacun. Les modèles plats ont l’avantage de permettre plusieurs positions d’assise, tandis que ceux qui présentent un creux verrouillent le pratiquant dans une unique position.

 

Longueur et bec de selle


Selle Bontrager Ajna Elite Femme

On trouve des selles dont la longueur totale est plus ou moins élevée, certains modèles étant même extrêmement courts pour une utilisation route. En VTT, le bec de selle, c’est à dire la partie à l’avant et au bout de celle-ci, est un élément important, puisque dans les montées raides et techniques il est utilisé pour porter son poids vers l’avant du vélo, maximiser le grip et éviter à sa monture de cabrer.

Un bec de selle adapté, bien qu’il ne soit pas indispensable, peut constituer une aide précieuse chère à certains pratiquants. On trouve donc des modèles qui présentent un bec de selle particulièrement travaillé, qui pointe souvent vers le bas afin d’offrir davantage de support dans cette position et permettre de facilement venir et sortir de celle-ci.

Enfin, la largeur de cette partie avant de la selle et son profil vu du dessus diffèrent également selon les modèles. Une selle en forme de poire, plus large, donne plus d’options pour trouver sa position de confort optimale tandis qu’une selle au profil plus étroit en “T” est utile si les frottements au niveau des cuisses sont trop importants avec des selles tirant davantage sur la première catégorie.

 

Rembourrage, rigidité et revêtement


Tioga Spyder Outland

La quantité ainsi que la fermeté du rembourrage présent sur la foultitude de modèles constituant le marché s’étend sur un large spectre. Comme expliqué jusqu’à maintenant, le confort offert par une selle est avant tout déterminé par sa forme et l’adéquation de ses dimensions avec le séant de chacun. Le rembourrage est donc un élément qui a sa place, mais qui est bien trop souvent élevé au range de priorité par le pratiquant débutant.

S’il permet d’alléger la pression sur les ischions en la répartissant sur une plus large surface, le problème d’un rembourrage trop épais et/ou trop mou, c’est qu’il entraîne au fil du temps des frottements handicapants sur les sorties qui s’allongent. Certaines selles très spécifiques poussent la correction de ce problème jusqu’au bout, en proposant des modèles carbone sans aucun rembourrage, tandis que d’autres s’appuient sur une structure en composite qui fournit suffisamment de flex pour s’avérer confortable, tout en permettant une économie de poids substantielle et en évitant les déboires des mousses inadaptées. C’est le cas par exemple des étonnants modèles proposés par Tioga.

La question du flex se pose parfois, puisque certaines selles, comme on vient de le voir, vont spécifiquement chercher à diminuer la rigidité de la structure afin d’offrir un peu plus de confort. Ces selles entrent cependant dans deux catégories : d’une part des modèles plutôt haut de gamme au rembourrage minimaliste qui utilisent ce flex pour compenser ce choix, et d’autres plutôt bas de gamme destinés à une pratique loisirs qui trouvent par ce biais une option supplémentaire pour offrir un “confort” superflu qui s’ajoute à des modèles déjà très avenants sur ce plan.

Enfin, le revêtement d’une selle diffère là encore d’un modèle à l’autre, bien que son importance soit à relativiser. L’immense majorité des selles destinées au VTT utilisent un matériau synthétique qui s’apparente au cuir. Certains modèles sont toutefois plus accrocheurs que d’autres, ce qui est plutôt embêtant en VTT où l’on a tendance à vouloir facilement pouvoir bouger sur la selle. C’est en fait un juste milieu à trouver, puisque glisser comme sur une savonnette n’est pas souhaitable non plus. A nouveau, ce n’est généralement pas un point problématique sur l’immense majorité de l’offre.

 

Poids


Selle carbone SLR C59

Le poids étant pour certains le nerf de la guerre, quelques mots sur le sujet semblent avoir leur place, bien qu’il intéressera probablement peu le lectorat enduro-thousiaste de Glisse Alpine qui monte déjà amortisseur ouvert dans les cailloux.

Plusieurs leviers sont actionnés par les fabricants pour faire baisser le poids de leurs modèles : celui des matériaux utilisés, ainsi que la quantité de matériau utilisée.

Nous avons déjà évoqué les modèles carbone très haut de gamme sans rembourrage. Ils agissent sur les deux levier en faisant appel à la fibre de carbone et en se défaisant de tout artifice superflu. D’autres modèles conservent un rembourrage minimaliste, mais tentent de grappiller quelques grammes au niveau de la coque ou, principalement, des rails, qui peuvent passer de l’acier au titane ou au carbone.

Il y a clairement un gain de poids potentiel intéressant sur une selle, un modèle généraliste affichant souvent environ 300g, une selle spécialisée moins de 200g, et certains modèles entièrement en carbone destinés à la route moins de 100g.

 

C’est quoi ce trou au milieu ?


Selle Prologo Scratch M5

Terminons par la question rigolote de la semaine : à quoi donc peut bien servir ce trou au milieu de ma selle ? Est-ce que je peux tomber dedans ? Ai-je récupéré un modèle destiné aux productions hollywoodiennes pour moins de dix-huit ans où la boite à pizza aurait évolué pour un accessoire plus dans l’ère du temps ?

Aujourd’hui, la majorité des modèles hors très grand public présentent un canal ou un évidemment au centre de la selle. On le trouve même sur des selles OEM vendues avec leur vélo, comme chez Giant par exemple.

Cet évidemment est conçu pour soulager la pression sur le périnée, pression pouvant conduire à une interruption de la circulation sanguine est des fourmillements, voir des pertes de sensations là où ce n’est vraiment, vraiment pas souhaitable.

Le recours à une selle disposant de cette évolution technologique de haut vol est donc clairement souhaitable…

 

Le mot de la fin


J’espère vous avoir permis via cet article de mieux comprendre les tenants et les aboutissants des différents éléments à considérer lors du choix d’une selle, qu’elle soit destinée, Glisse Alpine oblige, au VTT, ou à une autre pratique sur deux roues.

Comme toujours, si vous avez apprécié que je vous parle de mes recherches approfondies concernant le périnée pendant que vous lisiez attentivement cet article en buvant votre café, et que vous souhaitez m’encourager à poursuivre la publication de ce type de contenu très… diversifié, vous pouvez supporter Glisse Alpine lors d’une prochaine commande chez Alltricks en cliquant avant de commencer vos emplettes sur mon lien affilié, ce qui me permet de recevoir une petite commission sans que le prix n’augmente pour vous et ainsi continuer sur cette formidable lancée.

 

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Sébastien

Papa de Glisse Alpine et homme à tout faire depuis 2016. Rideur. Editeur. Photographe. Développeur. SysAdmin. Web Perf. SEO. Marketing. Café.

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6 commentaires sur “Comment choisir une selle VTT

  • 3 mai 2021 à 19 h 56 min
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    Toujours aussi enrichissante cette lecture !

    Répondre
  • 24 janvier 2023 à 15 h 51 min
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    Je voudrais apporter ma contribution à l’édifice Glisse Alpine en vous racontant que j’ai roulé pendant toutes les années 90’ sur des selles bas de gamme sans me poser de question en partant du principe que c’était à moi à me « renforcer » à ce niveau. Mais avec la reprise de cette activité l’an dernier et l’achat d’un nouveau VTT XC la question se (re)pose, mes ischions criant grâce au bout de 35kms… Mince épaisseur de caoutchouc mou très adhérent sur une selle large au plastique épais (Selle Italia Model X) et là je me dis qu’il va falloir investiguer pour trouver une remplaçante… D’où la lecture de ton article sur le sujet pour orienter mes recherches. Et effectivement c’est pas si simple !
    J’ai trouvé aussi d’autres particularités sur ce sujet que je souhaitai partager dans ce commentaire:
    Forme latérale de la selles :
    – Une selle à l’assise arrondie permet de mieux être centré dans l’axe du vélo et optimise une position de pédalage constante et efficace typé route mais peu propice aux changement comme tu le dis dans ton article. Généralement appréciée pour les longues distances. Le poids est mieux réparti, et la forme limite les échauffements
    – Une selle plate permet de bouger souvent son point d’appui et changer de position plus facilement dans les passages techniques mais le poids repose essentiellement sur les ischions et on est moins « calé ».
    – Les selles semi-arrondies réunissent les avantages et inconvénients des deux…
    Largeur de selle :
    Une selle large répartie mieux le poids du cycliste mais peut générer un frottement des cuisses si elle est trop large. Trop étroite elle concentre le poids sur peu de surface et sera douloureuse.
    Utile ou pas, Selle Italia propose les modèles S (140mm) pour les hanches larges.
    Longueur de selle :
    Une selle longue (>250mm) permet de trouver plus de position en avant ou en arrière de la selle en fonction du dénivelé du terrain mais peut potentiellement gêner ou accrocher lors de la remise en selle.
    Une selle courte (<250mm) limite le nombre de position, qui se résume presqu’à une seule, et évite de toucher trop l’intérieur des cuisses, mais il peut être perturbant justement de ne plus « sentir » le VTT entre ses jambes ni de pouvoir prendre appui sur la selle dans certaines positions déhanchés ou en très forte montée.
    Chose que j’ignorai la forme échancrée à l’arrière de la selle est là pour laisser un peu de place au pneu arrière lors des fortes compressions ! Ben ouais j’ai un semi-rigide alors forcément…
    Evidement de selle :
    L’évidement destiné à soulager la pression sur le périnée est plus ou moins prononcé, comprenez nécessaire, en fonction de votre position sur le vélo : Une personne très allongé sur le vélo, ou avec un cintre bas devra opter pour un canal évidé afin de soulager son périnée alors qu’avec une posture relevé un simple creusement suffira. S’il est vrai que certains cyclistes sont très sensibles à ce niveau-là, cet évidement ne convient pas à tout le monde car il diminue la surface de répartition du poids et la reporte sur les ischions. Selle Italia référence ses selles par un numéro. 1 pour un canal étroit à 3 pour un évidement plus large et long. Une S1 est une selle étroite au canal peu prononcé, une L3 est plus large avec un évidement conséquent.
    Le revêtement n’est effectivement pas le problème n°1 tant l’offre est importante mais quand on achète une nouvelle selle il faut être attentif à ce détail quand même car j’ai la (mauvaise) expérience sur la mienne qui adhère beaucoup trop. Elle me gêne dans mes changements de positions en plus d’accrocher le tissu du pantalon lorsque je ne suis pas simplement en cuissard. Une surface adhérente plus petite ou un revêtement peu adhérent me conviendrait d’avantage pour bouger comme tu dis facilement sur son vélo..
    Je voulais aussi ajouter une précision pour les rails de selles car ceux en carbone ont souvent des formes ovales et non plus ronde diamètre 7 comme les autres et il faut par conséquent changer aussi le chariot de selle dans ce cas-là ! Les rails titane sont un bon compromis confort/poids, ceux en manganèse sont légers et solides, ceux en carbone encore plus légers mais rigides, ceux en aluminium sont moins confortables mais plus légers que ceux en acier…qui sont moins chers.
    D’une manière générale il faut un peu de temps pour s’accoutumer à une selle mais si des douleurs persistent après 3 mois c’est qu’elle ne vous convient résolument pas pour une raison qu’il faudra déterminer !

    Pourrais-tu Sébastien nous faire à l’occasion un article sur les fringues ? Aurais-tu des conseils sur les shorts, pantalons, avec ou sans « peau de chamois » ? qui augmentent le confort en selle avec un look sympa?

    Et encore merci pour ton article sur ce point important, mais peu discuté, de nos montures !

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    • 29 janvier 2023 à 22 h 12 min
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      Salut Dan,

      Faire un article sur les shorts je ne sais pas trop, pour l’AM le marché tend vers des modèles assez légers et respirants, et la mode est au short assez slim, perso j’aime rouler avec un short heavy duty ample, d’une parce que je veux qu’il dure dans le temps et protège bien, de deux parce que je ne veux pas qu’il accroche avec les grosses genouillères, et de trois parce que j’ai des grandes jambes et qu’avec un short slim je ne ressemble à rien 🙂 .

      Bref, chacun ses priorités, je suis bien conscient que les miennes sont loin de la tendance générale, que ce soit en termes de look ou de features. On pourrait imaginer un billet pour évoquer les grandes lignes que suivent les marques pour décliner leur offre, mais on reste sur un article assez simple et peu technique quand même…

      Après Endura fait/faisait des shorts avec peau de chamois pour pas bien cher dont j’ai entendu beaucoup de bien via des potes. En ce qui me concerne je roule avec peau et short séparés, ce qui me permet de moduler et changer au besoin.

      Répondre
  • 24 janvier 2023 à 15 h 56 min
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    Petite erreur dans
    “…Utile ou pas, Selle Italia propose les modèles S (140mm) pour les hanches larges…” les hanches étroites bien sûr pour Small.

    Ouaip, un article sur la tenue du rider en général, ça serait sympa!

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  • 26 janvier 2023 à 13 h 16 min
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    Dernier commentaire car j’ai une nouvelle info pour choisir sa selle, après je me tais!
    Distance des ischions / largeur de selle :
    – 100 à 114 : largeur max 135mm
    – 115 à 129 : largeur max 145
    – 130 à 144 : largeur max 155
    – 145 à 159 : largeur max 165

    Extrait du site MANTEL, très bien fait pour choisir une référence de selle !!!

    Répondre

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